Nous sommes le 31 Octobre et outre le fait d’être le seul jour de l’année où il ne faut pas s’inquiéter de voir sa voisine se transformer en loup-garou hirsute, c’est aussi la veille du NaNoWrimo.
Aujourd’hui, décryptons la bête.
Nous sommes le 31 Octobre et outre le fait d’être le seul jour de l’année où il ne faut pas s’inquiéter de voir sa voisine se transformer en loup-garou hirsute, c’est aussi la veille du NaNoWrimo.
Aujourd’hui, décryptons la bête.
Nous y sommes ! Après 10 jours de dur labeur, la ligne d’arrivée est en point de mire. Aujourd’hui et pendant les deux jours qui suivront, vous prendrez plaisir à voir votre histoire se dérouler sous vos yeux.
Le plan va vous permettre d’établir le déroulé de l’histoire pour ne plus avoir ensuite qu’à vous inquiéter de la rédaction.
Nous voilà. La dernière ligne droite.
Vous avez maintenant une connaissance aiguisée de vos personnages, de leur histoire et des différentes intrigues. Maintenant, il va falloir structurer tout ça et développer pour arriver le premier novembre avec une ossature solide.
On commence par le synopsis complet
Alors je sais pas vous, mais pour moi l’étape 4 a représenté un Everest qui, par moment, m’a paru insurmontable. Mais ça y est, elle est passée. Et si vous voulez du réconfort, c’était certainement la plus difficile de la NaNoPrep.
Les deux prochains jours vont être un peu dans la continuité des trois précédents puisque nous allons approfondir les personnages au travers de fiches détaillées.
Est-ce qu’il y a des survivants ?
…
Bon. Vous avez bien droit à un Kinder Bueno. Le synopsis de base a été une épreuve. Mais c’est normal. On est obligés de se poser les bonnes questions sur l’articulation parfaite de l’intrigue, sur les conséquences et les apports de chaque scène. C’est difficile de se projeter autant alors qu’on en est juste à la genèse. Vous avez certainement l’impression qu’il vous manque une variable pour que ce soit plus clair.
Cette variable, ce sont les personnages. Et ça tombe bien parce que c’est le sujet qui va occuper vos trois prochains jours.
Le rythme est soutenu ? C’est normal. Les premières étapes se succèdent tambour battant pour ne pas laisser le temps de s’installer les inquiétudes contre-productives. Là, seule l’imagination a le temps de réfléchir et c’est tant mieux.
Vous avez votre quatrième de couverture de travail, vos principaux personnages et lieu(x). Bien. Maintenant, on va commencer à détailler et attaquer un exercice qui en effraie beaucoup : le synopsis de base.
Au sortir de l’étape 1, vous disposez d’une trame solide pour votre intrigue principale, grâce à notre quatrième de couverture de travail. C’est bien. Il ne faudra toutefois pas oublier de revenir dessus et de la modifier si de nouveaux éléments viennent la perturber. Ce qui pourrait arriver avec l’étape 2.
Nous allons maintenons nous intéresser à ce qui façonne les histoires : les personnages. Et les lieux.
L’étape 0 est franchie. Les idées ont dû fuser, sans trop savoir où donner de la tête. Malgré tout, une trame brumeuse doit commencer à se dégager, une ambiance, quelques personnages et, si vous avez de la chance, un fil conducteur.
Aujourd’hui, on va tenter de tout synthétiser et de ne garder que l’essentiel pour créer une quatrième de couverture de travail qui sera le noyau des étapes suivantes.
« Aujourd’hui, la route 30 relie Creston à Wamsutter d’une traite. Il est bien difficile d’imaginer qu’une ville a pu se tenir au milieu de ces ruines. C’était pourtant le cas, il y a près de cinquante ans. La noirceur humaine a consumé Nemton Hills. Et c’est sûrement mieux ainsi : ce mal est mort là-bas.
«Je suis morte. Pas de cette mort banale qui vous ôte la vie et fait de votre corps un amas de cendres, mais de celles qui vous font espérer la fin de l’agonie, espérer oublier ce visage, ce sourire et cette vile insanité. Je rêve de mourir à nouveau, pour de vrai cette fois.»
Le robinet incurvé cracha une gerbe d’eau, dans une toux presque humaine. Lilly tourna son mécanisme dans un sens, dans un autre, mais rien à y faire. La plomberie décidait de la laisser à son triste sort. Soupirant, elle accepta de se contenter de ce qu’elle avait bien voulu lui donner et reprit le grattage intensif de l’assiette beige qu’elle tenait dans ses mains rougies par la froideur de l’eau et les cercles concentriques qu’elle répétait. Même la robinetterie lui intimait de ne pas rester ici, seule, ce soir. Pour son dernier soir. Les flammes qui crépitaient dans l’âtre de fortune du salon et les voix étouffées de ses frères et sœurs l’appelaient, lui hurlaient de rejoindre la pièce adjacente. Elle reposa l’assiette à moitié lavée dans l’évier en inox, au moment où des pas lourds entraient dans la cuisine.
Tous les auteurs sont passés par là : cette délicieuse et pourtant périlleuse expérience du premier roman. Elle est une aventure à elle seule, chevauchée par celle du roman en lui-même et une dextérité experte est nécessaire pour atteindre le bout du monde. Le récit (subjectif) de mes propres déboires.
Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais une fois le tour de lui-même
GANDHI
Je hais violemment l’héroïsme sur ordre, la violence gratuite et le nationalisme débile. La guerre est la chose la plus méprisable. Je préfèrerais me laisser assassiner que de participer à cette ignominie. Et pourtant je crois profondément en l’humanité. Je sais que ce cancer aurait dû depuis longtemps être guéri. Mais le bon sens des hommes est systématiquement corrompu. Et les coupables se nomment : école, presse, monde des affaires, monde politique.
Albert Einstein
Le monde est beaucoup plus amusant quand vous l’abordez avec une imperfection exubérante.
Chris Baty
Être écrivain, c’est la façon exemplaire, proclamée, de ne pas être adulte.
François Nourissier
Enfer chrétien : du feu. Enfer païen : du feu. Enfer mahométan : du feu. Enfer hindou : des flammes.
A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur
VICTOR HUGO
Accroché aux sentiments, de haut j’observe les dégâts,
Le dégoût m’obsède, je veux disparaître sans le moindre émoiRIDAN
Quiconque est parvenu à discerner le bien du mal a déjà perdu son innocence.
CHARLES NODIER
La philosophie est l’hôpital de la poésie
NOVALIS
Pour frayer un sentier nouveau, il faut être capable de s’égarer
JEAN ROSTAND
L’éternité c’est long, surtout sur la fin
WOODY ALLEN
April, c’est le nouveau roman sur lequel je travaille depuis trois semaines. Certains d’entre vous ont manifesté l’envie d’en savoir plus à son sujet. Donc, lumière.
Indispensable pour certains, une terre d’enfers pour d’autres. Le synopsis, qu’il soit de conception ou d’édition, est un incontournable du monde de l’écriture.
Tout est dans le titre.
Parfois, laisser l’écriture sur le bas-côté est indispensable. Par choix ou par nécessité. Lui demander de remonter dans la voiture peut être plus dur.